Lycée Professionnel de Yopougon : l’école où se forge la Côte d’Ivoire industrielle

LP Yopougon

Entre les murs flambant neufs du Lycée Professionnel Sectoriel de Yopougon (LPS), le bruit des machines rivalise avec les voix des formateurs.
Ici, on n’apprend pas seulement un métier : on fabrique l’avenir industriel du pays.

Inauguré en octobre 2022, ce lycée est le fruit de la coopération ivoiro-française, à travers le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) et un investissement de près de 9 milliards de francs CFA. Son ambition : former une génération de techniciens, d’ingénieurs et d’entrepreneurs capables de répondre aux besoins croissants d’une économie en pleine mutation.

Depuis son ouverture, le LPS de Yopougon a déjà formé 1 351 apprenants, confirmant son rôle central dans le développement du capital humain et la montée en compétences du pays.
Deux filières y dominent : la maintenance industrielle et l’agro-industrie. Des secteurs stratégiques où la demande de main-d’œuvre qualifiée explose. Les formations, articulées autour de l’approche par compétences, allient théorie, pratique intensive et immersion en entreprise.
« Notre établissement dispose d’équipements modernes qui garantissent la conformité de la formation et l’emploi », souligne Koné Konan Michel, adjoint au chef d’établissement. « Les enseignants et le personnel administratif ont été formés pour garantir une formation professionnelle de qualité. », ajoute-t-il.

Grâce au C2D Éducation-Formation, les ateliers sont dotés de laboratoires connectés, de machines industrielles grandeur nature et d’espaces numériques de travail qui rivalisent avec les standards internationaux. Les jeunes y préparent des CAP, BT ou BTS de haut niveau, avant de s’insérer dans les grandes entreprises du pays (ou de créer les leurs).

Aujourd’hui, 80 % des apprenants décrochent un emploi ou un stage dès la fin de leur formation, confirmant la pertinence du modèle et la qualité du dispositif.

Au-delà de ses équipements, le LPS de Yopougon symbolise une idée simple mais essentielle : la formation technique n’est plus une voie de relégation, mais une voie d’ascension.
Ici, les jeunes ne cherchent pas seulement un diplôme, ils acquièrent une compétence, une autonomie et une promesse : celle de participer à la construction d’une Côte d’Ivoire industrielle, compétente et confiante.